La TEAM CFTC vous informe : dates limites pour les impôts 2023

15 avril 2024

Bonjour,

Les dates limites pour déclarer vos revenus de l’année 2023 varient en fonction des départements français.

  • Pour les départements numérotés de 1 à 19, la date butoir est fixée au 23 mai à 23h59.
  • Cette échéance est prolongée jusqu’au 30 mai à 23h59 pour les départements numérotés de 20 à 54.
  • Quant aux départements numérotés de 55 à 976, les contribuables ont jusqu’au 6 juin à 23h59 pour soumettre leur déclaration.

Prenez soin de vous et de vos proches,

 

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LNINFORME – 15/04/2024Q

La TEAM CFTC vous informe : Amex GBT/CWT : un deal en questions

10 avril 2024

Bonjour,

Bonne lecture :

Le projet de fusion des deux leaders historiques du marché suscite bien des interrogations et réserve encore de nombreuses surprises. 

A qui profite le deal ?

C’est une opération qui bénéficiera d’abord aux actionnaires… des deux sociétés. Rappelons les chiffres : le numéro 1 du secteur rachète le numéro 3 (derrière BCD) pour 570 millions de US$ dont 300 millions de dettes si l’on se base sur les chiffres donnés par CWT lors de la dernière restructuration financière de novembre 2023. 

Amex GBT financera l’opération à hauteur de 430 millions de US$ en émettant de nouvelles actions. Les 140 millions restants seront réglés avec les liquidités dont elle dispose. Une aubaine pour le leader de la distribution des voyages d’affaires : à petit prix, il met la main sur son concurrent historique et son portefeuille de 4000 clients en ne sortant que très peu de cash et en évitant d’emprunter au moment où les taux d’intérêt sont élevés.

Pour les actionnaires de CWT, c’est aussi une bonne affaire. Ces derniers, des fonds d’investissement principalement, se retrouveront à l’issue de la fusion avec 13% du capital d’une société dotée de fondamentaux financiers bien plus solides.

Cerise sur le gâteau : la fusion devrait générer d’ici trois ans 155 millions de US$ de synergies, une bonne perspective pour le cours de l’action. 

Amex GBT sauve-t-elle CWT ?

Dans son article du 21 février dernier, l’excellent site The Company Dime révélait que l’agence de notation S&P Global pointait en décembre que CWT disposait « de liquidités moins qu’insuffisantes », même après l’échange de dettes annoncé en novembre. Elle écrivait alors : « La liquidité reste faible et l’effet de levier est élevé, (…), par conséquent nous considérons que la structure du capital de l’entreprise n’est pas viable. »

En clair, faute de revenus suffisants, une entreprise à fort effet de levier risque non seulement d’accuser des retards de paiement à l’égard de sa dette mais aussi de se trouver dans l’incapacité d’emprunter des fonds supplémentaires pour la payer et assurer sa survie. 

Or, si CWT va mieux (les équipes, françaises notamment, ont réussi le tour de force dans un contexte difficile à retenir de nombreux comptes et à en gagner d’autres), elle va toutefois moins bien que ne l’escomptait le business plan déposé lors de la mise sous Chapter 11 en novembre 2021. 

Celui-ci prévoyait alors pour 2024 un volume d’affaires de 16 milliards de US$ pour un EBITDA (bénéfice d’exploitation) de 253 millions. On en est encore loin si l’on en croit les chiffres donnés par le communiqué de presse annonçant le deal qui évoque pour CWT en 2024 un volume d’affaires de 14 milliards de US$ et un EBITDA de 70 à 80 millions. 

Il y avait donc bien une urgence financière pour CWT, qui explique aussi le faible prix déboursé par Amex GBT (qui avait acheté Egencia, bien moins gros, pour 750 millions de US$ en novembre 2021). Morgann Lesné, associé chez Cambon Partners, spécialiste des fusions-acquisitions, confirmait il y a quelques jours dans un article de BTN que ce prix « mettait en lumière les menaces réelles qui pesaient au-dessus de CWT si la société restait seule ». 

Un rachat offensif ou défensif ?

La question est centrale concernant les grandes TMC. Pour l’ancien patron d’American Airlines devenu consultant, Cory Garner, la réponse ne fait aucun doute. Dans un post Linkedin décapant, il écrit qu’Amex GBT « acquiert une plus grande part d’un gâteau qui se rétrécit. »

Les chiffres semblent lui donner raison. En 2019, Amex GBT seule réalisait un volume d’affaires de 35 milliards de US$, et Egencia de son côté 8,3 milliards. Selon les résultats publiés par la première le 5 mars dernier, les deux réunies ont affiché un VA en 2023 de 28 milliards, soit une baisse de plus de 35%, malgré une inflation record qui a gonflé les volumes de toutes les TMC. 

De son côté, CWT réalisait un VA de 23,1 milliards en 2019 contre une prévision de 14 milliards en 2024, soit une baisse de près de 40%. 

Attention, ces chiffres ne disent rien de la rentabilité de l’activité. Amex GBT, par exemple, a dégagé en 2023 une marge opérationnelle de 17%, soit un bon voire un très bon résultat dans un business de TMC à faible rentabilité.

Indéniablement, depuis le Covid et le boom des visioconférences le gâteau rétrécit… sur le marché des grands comptes, cible naturelle de ces TMC globales, d’où leur offensive à l’égard des PME ces trois dernières années afin de compenser le manque à gagner. 

Scott Gillespie, consultant bien connu de l’œil de l’AFTM, pointe un autre risque dans Business Travel Mag, le changement climatique qui « pourrait accélérer les objectifs de réduction des émissions des entreprises ». Et d’expliquer : « Les volumes de transactions aériennes diminueraient alors considérablement en Europe et en Amérique du Nord. L’ampleur de ce risque apparaîtra plus clairement à mesure que nous nous rapprocherons de 2030. »

Amex GBT achète-t-elle du volume ?

Plus que tout autre marché, les voyages d’affaires constituent un jeu de volume. La taille est le seul moyen de réaliser des économies d’échelle et de dégager une rentabilité dans un secteur à faibles marges. 

Mais on vient de le voir, les volumes ont fortement baissé et le réchauffement climatique fait peser sur l’activité une menace potentielle. 

Compte tenu du modèle économique actuel des TMC (grosso modo 50% de revenus clients via des transaction fees et 50% de revenus fournisseurs par le biais des commissions et des incentives), l’effet ciseaux pourrait être redoutable. D’autant que, comme le répète Cory Garner, les stratégies de distribution des compagnies aériennes et notamment NDC fragilisent une partie des revenus fournisseurs des TMC. 

Oui, Amex GBT achète du volume. Oui, Amex GBT sera, de fait, renforcé dans ses négociations fournisseurs. Mais le paradigme du marché est en train de changer. Ce qui était vrai hier l’est beaucoup moins aujourd’hui. Même en termes de volume, le rachat de CWT apparaît donc plus défensif qu’offensif. 

Quelles implications pour les OBT ?

C’est l’un des points les plus intéressants de cette opération. Amex GBT s’appuie sur des systèmes de réservation en ligne (OBT) propriétaires comme KDS (devenu Neo) et Egencia, qu’elle favorise de plus en plus mais sans exclusive (elle est ainsi le principal revendeur de Concur aux Etats-Unis). Alors que CWT se dit agnostique, revendant l’ensemble des OBT du marché. 

Dans ce contexte, les clients de CWT devront-ils basculer sur KDS et Egencia ? Depuis quelques années, Amex GBT ne se cache plus et souhaite amener ses clients à utiliser ses propres technologies, et réserve par ailleurs les derniers développements de KDS (notamment pour NDC) à ses clients en priorité. 

Comme le notait The Company Dime, Paul Abbott, le Pdg d’Amex GBT, se félicitait lors d’une conférence téléphonique en septembre dernier que le volume des transactions sur ses plateformes propriétaires KDS et Egencia avait augmenté de 13% au troisième trimestre 2023 contre 7% pour l’ensemble des transactions. 

Il faudra aussi observer avec attention la réaction de SAP-Concur dont l’OBT est aux Etats-Unis le leader incontesté, et de loin. Dans le même article de The Company Dime, le journaliste Jay Campbell révélait un scoop : SAP a envisagé d’acheter CWT en début d’année mais a finalement décidé de s’abstenir.

Est-ce reculer pour mieux sauter ? Toujours selon Cory Garner, SAP pourrait considérer l’opération GBT/CWT, et plus largement le développement des OBT propriétaires, comme une menace stratégique à long terme pour sa position sur le marché. Et se pencher à nouveau sur l’éventualité d’un rachat d’une TMC, qui sait ?

Ça change quoi pour les clients ?

A très court terme, rien. Le temps que l’opération financière se fasse et que les autorités de régulation donnent leur aval aux Etats-Unis et en Europe. Mais après, c’est une autre histoire.

La plus grande incertitude concerne les difficultés d’intégration qui promettent de vrais casse-têtes pour fusionner les opérations, les systèmes d’information et les cultures très différentes des deux sociétés. Des complications inévitables qui pourraient provoquer des perturbations pour les clients de GBT et de CWT.

Quant aux clients de CWT qui l’ont choisi précisément pour éviter Amex GBT, comment vont-ils réagir ? Une chose est sûre : les équipes françaises des deux sociétés, qui sortent pour l’une d’une fusion encore à digérer avec Egencia, et pour l’autre d’un Chapter 11 et d’une restructuration douloureuse, vont avoir encore du pain sur la planche… Courage à elles ! 

François-Xavier Izenic, rédacteur associé de l’AFTM

 

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AFTM – 10/04/2024

 

 

La TEAM CFTC vous informe : NAO

5 avril 2024

Bonjour,

La réunion 0 des NAO s’est tenue ce matin : c’est-à-dire que nous avons fait nos demandes concernant les documents à nous fournir auprès de la direction.

Courant de la semaine on leur adressera nos desiderata (mais bon il ne faut pas « rêver » non plus).

Les prochaines dates de réunion sont les 17 avril et 07 et 22 mai.

 

Prenez soin de vous et de vos proches, 

 

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LNINFORME – 05/04/2024

La TEAM CFTC vous informe : CWT : le déclin d’un géant, jusqu’au rachat par Amex GBT

29 mars 2024

Bonjour,

Aux Etats-Unis comme en France, la TMC CWT a enchaîné une série de mauvais feuilletons au cours des dernières années. C’est l’une des plus vieilles marques du voyage, née en 1872, quand le belge Georges Nagelmackers créa la société Wagons-Lits.

American Express Global Business Travel (Amex GBT) est donc en passe d’absorber son principal concurrent mondial, CWT, pour 570 millions de dollars. Un montant proche de l’enveloppe qui a permis l’acquisition d’un opérateur de 18 parcs de loisirs, Looping, à titre de comparaison.

Le rachat de CWT est l’épilogue d’une succession de mauvaises nouvelles et d’embûches sur la trajectoire de la TMC et de ses équipes. Il suffit pour s’en convaincre de regarder dans le rétroviseur.

Cyberattaque et chapitre 11

En 2020, le spécialiste du voyage d’affaires a subi, comme un nombre croissant d’entreprises, une cyberattaque d’ampleur. Le groupe américain accepte même de verser une rançon de 4,5 millions de dollars aux pirates informatiques pour récupérer des données, selon CybelAngel. C’est suffisamment rare pour être signalé. Selon les spécialistes du sujet, il faut tout faire pour ne pas céder au chantage, sous peine de prouver sa vulnérabilité à tous les hackers du monde.

Très rapidement, le trou d’air provoqué dans le secteur du voyage d’affaires a affaibli les fondations déjà fragiles de la TMC américaine. Le géant du voyage d’affaires n’a pas échappé au « Chapter 11 », ce qui a provoqué l’effet d’un tsunami dans le business travel. Dès 2021, le groupe sort de cette procédure de faillite américaine. Avec à la clé, un futur investissement de 100 millions de dollars dans la plateforme myCWT et « un nouveau souffle », se réjouissait alors Stéphane Birochau, VP EMEA, interrogé par nos collègues de Déplacement Pros. Avec aussi une réduction de 900 millions de dollars de la dette qui s’élevait auparavant à 1,6 milliard de dollars. Mais la recapitalisation n’aura pas suffi.

Et pour CWT France ?

En France, les ennuis ont commencé bien avant la pandémie. C’est ce que nous rappelait hier Carole Lalanne, déléguée syndicale CGT au sein de CWT France SAS. Depuis 15 ans, les effectifs de la TMC ont fondu comme neige au soleil, suite à plusieurs plans de sauvegarde de l’emploi (PSE). L’entité CWT France, qui englobe les plateaux d’affaires, compte actuellement 487 employés. Ils étaient 3600 en 2008. CWT a réduit son maillage, en fermant des sites. Désormais, le groupe dispose de plateaux d’affaires à Lille, Belfort, Saint-Etienne, Paris/Boulogne-Billancourt (siège), Lyon. Et la restructuration n’est pas terminée. Un double PSE est en cours.

Jusqu’en 2019, Brigitte Nisio a dirigé la TMC en France. Depuis, personne ne l’a remplacée poste pour poste en France. La plupart des décisions sont pilotées depuis les Etats-Unis, semble-t-il.

Comme l’explique Christophe Roth du cabinet EPSA, à DéplacementsPros, CWT « a perdu de sa superbe » ces dernières années. Pendant ce temps, Amex GBT a racheté Egencia afin d’accélérer dans le digital. Avec l’appui stratégique du fonds américain Certares (Voyageurs du Monde Marietton…), il aime se développer par croissance externe.

Consolidation post-Covid

Espérons qu’Amex GBT donne les moyens à CWT de se redéployer… Même si le rapprochement entre les deux TMC pourrait conduire à de nouveaux arbitrages difficiles pour les équipes… Amex GBT compte économiser plus de 450 millions de dollars d’ici trois ans « grâce » aux synergies entre les deux entités.

Pour l’instant, l’opération doit être validée par les autorités compétentes. Surtout en matière de respect de la concurrence. Ce qui va prendre de nombreux mois.

Ce rachat « est une nouvelle preuve que 2024 sera l’année la plus importante pour les fusions-acquisitions dans le secteur des technologies du voyage, commente de son côté Morgann Lesné, expert en fusions-acquisitions dans les technologies du voyage chez Cambon Partners. Une vague de consolidation inévitable à la suite de Covid doit avoir lieu, tandis que dans le même temps, les taux d’intérêt élevés ont bloqué les levées de fonds des start-up, ce qui a conduit les gens à fusionner ou à faire face à la fermeture. »

Prenez soin de vous et de vos proches,

 

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L’ECHO touristique – 29/03/2024

La TEAM CFTC vous informe : CSEC du 29 mars

29 mars 2024

Bonjour,

Apparemment la réunion du CSEC de ce matin qui devrait être la dernière avec rendu d’avis sur le PSE ne serait plus la dernière dixit la direction.

En cause, l’annonce de lundi bien sûr et le fait que la DRIEETS attend encore et toujours des réponses à ses interrogations !

 

Prenez soin de vous et de vos proches,

 

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LNINFOME – 29/03/2024

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